Berlin tente d’imposer les carburants de synthèse comme substituts à l’essence et au diesel, qui doivent être bannis de l’Union européenne en 2035. A la manœuvre, le parti des libéraux en difficulté dans les sondages.
Berlin tente d’imposer les carburants de synthèse comme substituts à l’essence et au diesel, qui doivent être bannis de l’Union européenne en 2035. A la manœuvre, le parti des libéraux-démocrates en difficulté dans les sondages.C’est une technologie encore balbutiante qui grippe l’un des projets phares de la politique climatique de l’Union européenne .
Tout a commencé il y a quelques semaines par un tête-à-queue surprenant. Début mars, Berlin a bloqué un texte clé du plan climat de l’UE sur les émissions de CO2 dans l’automobile prévoyant la fin des moteurs thermiques pour 2035, qui avait pourtant été approuvé en octobre. Afin de justifier sa volte-face, l’Allemagne a demandé une dérogation pour les véhicules fonctionnant avec des carburants de synthèse.
Le ministre allemand des Transports, Volker Wissing, est à la manœuvre. Trois semaines de négociations avec les fonctionnaires européens n’ont pas suffi à le faire lâcher : jusqu’à ce jeudi soir, toutes les offres de Bruxelles avaient été rejetées. Et il n’est pas certain qu’un compromis puisse être trouvé ce vendredi.
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