Le plan anti-émeutes a été dévoilé hier par la Première ministre, Élisabeth Borne. L’occasion pour le gouvernement de répondre aux violences urbaines de juin dernier. Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, souhaite un « placement de nuit » de certains émeutiers. On vous explique.
Ce jeudi 26 octobre 2023, la Première ministre, Élisabeth Borne, a présenté à l’université de la Sorbonne, à Paris, devant de nombreux maires de France, un plan de fermeté face auxsurvenues en juin dernier. Accompagnée de plusieurs autres ministres et notamment Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, c’était l’occasion de répondre aux violences survenues lors des manifestations.
Ce sera au juge de décider de ce placement de nuit ou non. Si la décision pour un placement est actée, ces mineurs seront redirigés vers un centre de la protection judiciaire de la jeunesse, seront accueillis par des éducateurs qui se chargeront de les surveiller. L’occasion de leur « rappeler un certain nombre de choses, comme les valeurs républicaines, et bien sûr, tout ce qui nous rassemble et nous unit ».
La Première ministre a tenu à souligner que ces émeutiers viennent en majeur parti de « familles monoparentales » et que c’est l’absence de cadre qui les pousse à descendre dans la rue. La raison ? La mère ou le père peut parfois travailler de nuit et ne pas être présent pour surveiller son adolescent.Une autre des mesures est donc de faire payer les mauvaises actions de ces jeunes émeutiers à leurs parents.
« des stages de responsabilité parentale ou des peines de travaux d’intérêt général à l’encontre des parents, qui se soustraient à leurs devoirs éducatifsQuand un mineur a causé des dégradations, nous allons nous assurer que les deux parents, qu’ils soient séparés ou non, qu’ils vivent avec leur enfant ou non, soient responsables financièrement des dommages causés. Personne ne doit pouvoir se dédouaner.
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