📚 « Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent » : une enquête vertigineuse sur le trafic d’enfants volés sous le franquisme. Dans ce livre de Maria Larrea, on se croirait dans l’un des somptueux mélodrames de Pedro Almodovar.
Le proverbe populaire, qui donne son titre à ce récit autobiographique, recoupe une réalité plus tragique que cette formulation primesautière qui laisserait accroire que chacun à Bilbao serait libre de s’offrir une origine à sa convenance. Il recouvre surtout un pan d’histoire cachée qui remonte à la sombre période de la dictature franquiste et renvoie à de sordides pratiques.
, écrit-elle. Pourtant, cette faille va s’éclairer. Soudain, tout va prendre sens. Maria Larrea va y gagner l’apaisement, le bonheur de savoir, de comprendre, de se réconcilier. On se croirait dans l’un des somptueux mélodrames de Pedro Almodovar.