Rediff La médecine ouvre ce lundi la saison des Prix Nobel 2022
ouvre ce lundi la saison des célèbres récompenses philanthropiques, sous la chape sombre d’une guerre en cours en Europe. Nés dans l’optimisme de la Belle Epoque il y a plus de 120 ans, les Nobel se retrouvent à nouveau confrontés au télescopage entre la célébration de « bienfaiteurs de l’humanité » et une année particulièrement lourde en tragédies.
La récompense pour la médecine ou physiologie sera annoncée vers 11h30 à Stockholm. Suivront la physique mardi, la chimie mercredi, puis les deux prix les plus attendus : la littérature jeudi et vendredi, seul prix annoncé à Oslo. Le prix d’économie, de création plus récente, fermera le millésime 2022 lundi prochain.Pour la médecine, le nom d’une femme revient régulièrement cette année chez les experts en prédictions : celui de la généticienne américaine Mary-Claire King. Elle est la découvreuse en 1990 d’un gène responsable du, la tumeur maligne la plus fréquente chez les femmes.
Si le jury Nobel rompt avec sa tendance prudente à sacrer des découvertes anciennes, une autre femme a toutes ses chances pour son rôle contre la pandémie de. Déjà auréolée depuis deux ans d’à peu près toutes les autres grandes récompenses médicales, l’Américano-Hongroise Katalin Kariko, longtemps une chercheuse marginalisée, obtiendrait le Graal pour son rôle de pionnière dans les vaccins à ARN messager.
L’an dernier, le prix était allé à deux Américains, David Julius et Ardem Patapoutian, pour leurs découvertes sur le fonctionnement du toucher. Un prix lié à la physiologie qui laisse supposer un prix plus médical cette année, selon David Pendlebury. Ce responsable de l’organisation Clarivate tient une liste très suivie de plusieurs dizaines de nobélisables pour les prix scientifiques.