Entretien avec Laurence Rossignol, cinq ans après MeToo : 'toujours autant de violences mais plus de signalements' d'après la présidente de l'assemblée des femmes qui a tenu son université féministe pour la première fois à Marseille cette année.
s'est tenue à Marseille, au palais du Pharo, le week-end des 22 et 23 octobre 2022. Cinq ans après le hashtag MeToo, la présidente de cette assemblée, Laurence Rossignol, dresse un portrait de la société et des rapports entre les hommes et les femmes. Pour l'ancienne ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, la libération de la parole n'a pas été synonyme de baisse des violences envers les femmes.
en réseau avec d'autres associations. Il s'agit de plaidoyers et d'influences de la pensée, de soutien aux actions féministes qui regroupent différentes sphères : violences machistes, conditions sociales, inégalités de patrimoine, solidarité internationale ou encore coût de la virilité. On nous a par exemple expliqués que 93% des individus incarcérés sont des hommes.
Plusieurs personnalité comme l'essayiste Isabelle Alonzo par exemple, prennent la parole lors de l'université féministe de l'assemblée des femmes, rassemblé à Marseille, au palais du Pharo les 22 et 23 octobre 2022.
Lors de nos tables rondes, nous abordons, par exemple, les situations des familles monoparentales à travers des associations de mères isolées à Marseille et, entre autres, le directeur de l'et nous interrogeons des responsables du monde du travail pour voir comment prendre en compte la forte proportion de femmes monoparentales.