Interpellé par les libéraux, le chancelier écarte toute idée d'un maintien ou d'une relance du nucléaire outre-Rhin. Il se montre sceptique sur l'idée de subventionner les prix de l'électricité pour les industriels.
« Celui qui voudrait construire de nouvelles centrales nucléaires aurait besoin de quinze ans pour le faire et devrait dépenser 15 à 20 milliards par unité », a expliqué le chancelier allemand, Olaf Scholz. A Berlin, Olaf Scholz a sifflé la fin de la partie.
Alliés aux Verts et aux sociaux-démocrates au sein de la coalition, les députés libéraux avaient également demandé à garder les centrales en l'état, afin « de conserver au moins cette option » alors que les prix de l'énergie sont élevés.
Le tout quitte à conforter une réputation de bazar perpétuel, à peine vingt-quatre heures après un séminaire censé serrer les rangs.Dans son entretien à la radio allemande, Olaf Scholz est également sorti du bois sur l'idée d'un prix subventionné de l'électricité pour les industriels électro-intensifs. Une question qui divise la coalition comme les dirigeants d'entreprises.
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