Un candidat de l’opposition s’est retiré jeudi de la course à la présidence de la Turquie, victime d’attaques en ligne. Ce même jour, le principal rival d’Erdogan, Kemal Kilicdaroglu, a dénoncé le rôle en ligne de la Russie dans la campagne
Le principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan pour les élections présidentielles du 14 mai a accusé jeudi la Russie d’avoir recours à des deepfakes dans le cadre de la campagne. Ces accusations de Kemal Kilicdaroglu interviennent quelques heures après qu’un autre candidat a quitté la course, après avoir été la cible d’une campagne de diffamation en ligne.
« Chers amis russes », a posté Kilicdaroglu sur Twitter, « vous êtes à l’origine des montages, des conspirations, des faux et des enregistrements qui ont été révélés hier dans ce pays ». « Si vous voulez notre amitié après le 15 mai, ne touchez pas à l’État turc. Nous sommes toujours en faveur de la coopération et de l’amitié », a-t-il écrit.
Les sondages indiquent que la majorité des électeurs de Muharrem Ince devraient se reporter sur Kemal Kilicdaroglu.Des divergences de sensibilité politique étaient apparemment la cause d’une énorme bagarre dans un bureau de vote d’Amsterdam où l’on votait de manière anticipée pour les Présidentielles turques
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