Dupond-Moretti devant la CJR : «Une crise institutionnelle sans précédent» pour les syndicats de magistrats Organisations syndicales et ONG anticorruption dénoncent le maintient en fonction du ministre de la Justice. ✍ pilorgetrezzouk
«la fin d’une pratique vertueuse appelée “jurisprudence Bérégovoy-Balladur”, selon laquelle tout ministre mis en examen doit démissionner», regrette encore l’ONG, qui estime que le départ du garde des Sceaux
«permettrait d’éviter que cette séquence ne nourrisse le sentiment de défiance de l’opinion publique à l’égard de l’ensemble de la classe politique» . Une position partagée par Anticor, association de lutte contre la corruption qui avait déposé une des plaintes à l’origine de la procédure devant la CJR. Sa présidente, Elise Van Beneden, a déclaré sur Twitter que
«les procureurs de France ne peuvent pas rester sous l’autorité d’un homme qui laisse ses intérêts personnels interférer avec la mission de service public qui lui a été confiée».Pour ce qui est des syndicats de magistrats, aucun appel clair à ce que leur ministre de tutelle fasse ses valises. Il suffit toutefois de lire entre les lignes.