OPINION. Les Fonds fiduciaires de conservation, qui ont fait leurs preuves à l’échelle locale, semblent pertinents pour diversifier le dispositif global de financement de l’accord post 2030. Par Claire Cogoluènhes, Agence française de développement (AFD) et Julien Calas, Agence française de développement (AFD).
Après deux années de reports, la COP15 sur la biodiversité se tiendra finalement du 7 au 19 décembre prochain à Montréal. Le sommet doit permettre d'établir un nouveau cadre mondial pour mettre un terme à l'érosion de la biodiversité d'ici à 2030.
Sont notamment concernées les aires protégées, instrument phare en matière de protection de la biodiversité. Rien que pour atteindre l'objectif de sauvegarder 30 % des habitats terrestres et marins à l'horizon 2030, on estime que les besoins de financement de ces zones s'élèveront entre 149 à 192 milliards de dollars par an.
Rentable et stable Les Fonds fiduciaires pour la conservation sont des institutions privées, juridiquement indépendantes, qui se donnent pour objectif de fournir des financements pérennes dédiés à des actions de conservation. Ils agissent tels des « contrats d'assurance vie » pour les aires protégées.
D'autant, second enseignement, que cela se fait avec une grande stabilité. L'outil présente en effet une capacité à créer des moyens additionnels significatifs et surtout réguliers pour la conservation de la biodiversité terrestre, marine et côtière.
Les huit fonds ont su mobiliser de nouvelles ressources de manière dynamique, et prouvé leur rôle de catalyseur de financement. Des outils innovants ont été adoptés, tels que les paiements pour services écosystémiques, qui visent à rémunérer des actions de restauration ou de protection des écosystèmes.
Certains ont su développer des outils de suivi adaptés et accompagner les aires protégées sur ces sujets : c'est le cas de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar, qui a mis en place, avec les aires protégées qu'elle soutient, des indicateurs lui permettant de rendre compte des impacts des activités financées sur l'amélioration de la biodiversité.
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