Victime d’un AVC en février 2014, l’ancien maire de Barsac (33) publie ce vendredi 21 octobre un livre témoignage des jours qui ont précédé l’accident et replonge dans les mois de reconstruction qui ont suivi. Pour « en finir avec sa thérapie » et « donner de l’espoir »
Philippe Meynard consacre aujourd’hui son temps aux victimes et familles d’AVC. Sans oublier de prendre soin de lui.Publié le 21/10/2022 à 12h10Victime d’un AVC en février 2014, l’ancien maire de Barsac publie ce vendredi 21 octobre un livre témoignage des jours qui ont précédé l’accident et replonge dans les mois de reconstruction qui ont suivi.
Il aura fallu plus de huit ans pour que ce livre voie le jour. Mais il fut écrit « très vite », à l’aide de « Post-it » noircis les nuits d’insomnies pour contrer une mémoire parfois vagabonde, et de propos recueillis auprès des proches, dans les heures et jours qui suivirent l’accident alors que son esprit, comme son corps, était plongé dans le coma.
Un hasard que la sortie en librairie s’opère à l’approche de la Journée mondiale de l’AVC ? Lui préfère y voir, à l’instar d’Éluard « un rendez-vous ». Les retrouvailles d’un homme à la carrière accomplie avec son moi intérieur, autant qu’avec son corps, qui, cette terrible nuit de février 2014, a bien failli le lâcher pour de bon.
De ces années de maire hyperactif, ponctuées de toutes les campagnes aux élections , Philippe Meynard a définitivement tourné la page et conservé de très rares contacts. Préférant la quiétude et les bonheurs simples du cocon verdoyant qu’il s’est façonné dans son village du Sud-Gironde, d’où il n’a jamais envisagé partir. « C’est de l’histoire ancienne, j’ai tout pardonné » déclare-t-il.